On n’arrive pas dans le Queyras par hasard, le Queyras c’est un petit bout du monde où la route s’arrête, à part par le col d’Agnel qui mène en Italie et n’est pas praticable la moitié de l’année.
On y accède par Guillestre d’où l’on emprunte des gorges qui sinuent le long du Guil, creusant un passage jusqu’au pied du Mont Viso (3841 mètres). De ces gorges, des routes sinueuses vous mèneront vers plusieurs villages d’altitude comme Ceillac, Molines en Queyras et Saint-Véran, le plus haut village d’Europe à 2 041 mètres d’altitude.
Le Queyras, c’est le pays du mélèze qui sert à construire les chalets, au chauffage et à l’artisanat. Cet espace est un parc naturel régional qui vit du pastoralisme et du tourisme aussi bien en été qu’en hiver.
Cela faisait longtemps que j’avais envie de faire des photos de neige, de montagne et de montagne sous la neige. Aussi, j’ai été bien gâté en cette toute fin d’année 2019 car les chutes de neige furent nombreuses et conséquentes.
J’ai particulièrement aimé l’ambiance des lieux, cette impression d’être en dehors du temps, dans une sorte de bulle où toute la fureur de ce qui se passe dans le monde est assourdie par le manteau blanc qui couvre tout. J’ai aimé aussi et surtout l’ambiance « village », bien loin des stations de ski « industrielles »
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